i/o
Aus dem Dogma des clips ausbrechend, wird den Bildern Zeit gegeben sich zu formen, zu verformen und schließlich aus sich heraus zu einem Ende zu finden, ohne gleich in andere Dogmen, wie z. B. einer allfälligen Langsamkeit, zu verfallen.
Der an Stelle des Titels vorgelagerte Schaltplan spannt das
Spektrum der Möglichkeiten der gegenseitigen Einflußnahmen auf: Ein Tryptichon entsteht.
a) flies
Ein Bild erscheint, das in seiner konstruktivistischen Strenge an Helmut Federle erinnert. Ein weißes, zentrales Rechteck mit unscharfen Rändern vor grünem Hintergrund, davor ein organisches Polygon mit flimmernder, schwarzer Outline. Sehr langsam beginnt sich das Polygon zu bewegen und fängt an, um die statische weiße Fläche herum zu tanzen. Unterstützt von dezenten sounds mutiert die Form im Vordergrund, löst sich auf, während gleichzeitig ihr Aktionsradius immer erkennbarer wird: ein Quadrat. Aus einem kompakten geometrischen Objekt wird ein Feld, das in schneller werdenden Bewegungen wie ein Comix eine Geschichte erzählen zu wollen scheint, um schließlich als monochromes rotes Quadrat vor der weißen Fläche im Hintergrund zu enden.
b) circles
Ausgangspunkt der feedback-Improvisationen ist ein Kreis. Anders als im ersten Teil dominieren nun Geschwindigkeit, Vielfalt und
Opulenz. Um dieses Zentrum angeordnet, oszillieren feedbacks in kräftigem Rot, ohne das Grundmotiv zu strapazieren.
c) glyphs
Aus der schwarzen Leere des Endes von Teil zwei entwickelt
sich eine flimmernde, rechteckige Figur, die im weiteren Verlauf die Funktion eines cursors übernimmt. Dahinter konkretisiert sich langsam ein Gitter. Die Interaktionen führen zur Auflösung beider Elemente, zu patterns, wie sie Daniel Libeskind in seinen besten Jahren nicht schöner hätte entstehen lassen können. (Werner Korn)
i/o (texte français)
Rompant avec le dogme du « clip », la vidéo donne aux images le temps de se former, de se déformer, puis darriver par elles-mêmes à une conclusion, sans pour autant se soumettre à dautres dogmes, comme par exemple celui de la lenteur à tout prix. Inséré en guise de titre, un schéma de câblage illustre léventail des possibilités dinfluence réciproque : un triptyque sen dégage.
a) flies
Une « image » apparaît : par sa rigueur constructiviste, elle fait penser à un tableau de Helmut Federle. Un rectangle central, blanc, aux bords flous, placé sur un fond vert, par devant un polygone organique aux contours noirs tremblotants. Très lentement, le polygone amorce un mouvement, se mettant à danser autour de lespace blanc immobile. Portée par des sons discrets, la forme du premier plan se métamorphose, se décompose tandis que son rayon daction acquiert une apparence de plus en plus nette : celle dun carré. Un objet géométrique compact se transforme en un espace qui, avec des mouvements de plus en plus rapides, semble vouloir raconter une histoire à la façon dun dessin animé, pour finalement finir en carré rouge monochrome devant le rectangle blanc à larrière plan.
b) circles
Le cercle constitue le point de départ dimprovisations fonctionnant sur le principe du feedback. A la différence de la première partie, ici cest la vitesse, la diversité et lopulence qui dominent. Agencés autour de ce centre, des motifs réinjectés dun rouge vif oscillent sans altérer le motif de base.
c) glyphs
Du vide noir qui clôt la deuxième partie naît une figure rectangulaire, vacillante, qui va bientôt adopter la fonction dun curseur. Derrière elle, une grille apparaît petit à petit. Les interactions provoquent finalement la transformation des deux éléments en séquences répétitives qui nauraient pas fait honte à Daniel Libeskind dans ses meilleures années.
(Werner Korn)
Traduction: Françoise Guiguet
i/o
2003
Österreich
30 min